Good Morning, Little Briar-Rose Tome 1 de Megumi Morino

Prix : 6,95€
Format : 11,2 x 17,6 cm
Nombre de pages : 
Genre : Romance / Mélancolie / Fantastique
Edition : Editions Akata
Collection : M
ISBN : 9782369742142
Numérique : Non 

Citation : "En échange, je peux te demander deux trucs, moi aussi ?
D'abord, prends soin de ta santé... Sinon... tu vas encore t'endormir...
L'autre demande... ce serait que... Tu reviennes me voir... Que tu reviennes voir "Sizu Karasawa" "


Quatrième de couverture : Parce qu’il souhaite prouver à son père qu’il pourra arrêter ses études à la sortie du lycée, le jeune Tetsu a commencé à travailler comme employé de maison pour la prestigieuse famille Karasawa. à la demeure surnommée « la maison au sommet de la colline », le lycéen se doit de respecter une seule règle : ne pas surtout pas s’approcher de la petite annexe du jardin, dans laquelle réside cloîtrée la jeune fille malade de la famille Karasawa. Pourtant, un jour, son regard croisera celui de la mystérieuse Shizu. Aussitôt attiré par son sourire empli de tristesse, Tetsu se permet alors de braver l’interdit... Il ne s’imagine pas encore les nombreux secrets qui entourent la jeune fille. Qui est-elle vraiment ?

 Voici une histoire qui vous surprendra.

Phrase bien courte et très étrange pour définir un shôjo n'est-ce pas ? Et qui n'en dit pas trop ! Car ce manga est un shôjo, oui, mais qui n'est vraiment pas comme les autres. J'avoue que j'ai un faible pour les shôjos de chez Akata, mais j'ai été poussée à l'acheter par mon copain qui l'a beaucoup aimé et par le genre désigné au dos : fantastique. Je ne pouvais pas passer à côté !

Tetsu est un jeune lycéen plein d'ambitions qui travaille dans l'agence de ménage de son père à côté de ses cours. Il veut prouver à son paternel qu'il peut travailler et qu'il a les épaules pour ça. Pour une raison que je ne vous dirais pas (sinon je vais vous gâcher la surprise) Tetsu veut gagner de l'argent et non partir faire de longues études. Il bosse donc sous l’œil vigilant de son père pour la famille Karasawa, dont la fille est isolée dans une annexe à cause d'une maladie. Vous vous doutez qu'il va la rencontrer et que quelque chose va se passer. Oui, mais vous savez pas quoi ! 
Et moi non plus je ne le savais pas. J'avais peur de me retrouver devant un énième Shojo mielleux et brillant de mille feux. Les éditions Akata m'ont séduite avec Perfect World, j'avais donc beaucoup d'attentes pour ce manga. Mais je dois avouer que le fait que mon copain libraire, spécialisé mangas et BD, pas fan de shôjo pour un rond, l'ai aimé, ça me donnait plutôt de très bons espoirs pour ce petit bijou ! Oops. Je l'ai dis. 

Je vous présente mon coup de cœur shojo, peut-être même manga, de l'année. Je m'avance sûrement un peu pour le coup de cœur de l'année (j'ai vraiment lu trop de choses en mangas…) mais ce premier tome passe devant le premier tome de Perfect World pour les shôjos. Citons ces nombreux points forts ! 

L'histoire. Nous n'avons pas une simple amourette entre deux lycéens. Il y a de l'épouvante et du fantastique qui sont le nœud de l'intrigue. Ajoutez un peu de manipulation et des secrets… Vous voyez bien que ce n'est pas un shôjo classique ! Bon, le bémol pour moi, c'est que j'ai assez rapidement deviné ce qu'avait Shizu (la jeune fille isolée à cause d'une maladie). Je le sentais, c'était une intuition, qui n'a été confirmée qu'à la fin du tome mais que j'ai eue à partir de la moitié du manga. Je dis bémol mais ça ne m'a pas du tout gâché ma lecture puisque j'étais en mode “ah ah ! Je le savais j'avais raison !”. Donc c'est très gros oui pour ce scénario. 

Les personnages. Pour rester dans le classique ça me semble indispensable de vous parler des personnages. Autant que faire se peut… Oui je sais je le dis souvent en ce moment mais que voulez-vous ! Je ne tombe que sur des personnages compliqué dans mes lectures… et en matière de personnages compliqués Shizu se pose là ! Tetsu est son parfait opposé. Et j'ai pas envie d'en dire plus. Croyez-moi, moins vous en saurez, plus votre lecture sera surprenante ! Et au lieu de penser que j'abuse, passons au point suivant s'il vous plaît… (je fais ça pour votre bien c'est tout…!) 

Le dessin. Oubliez les paillettes, les grands yeux, les lapins, les papillons ou que sais-je encore comme accessoires fumeux dans les clichés du genre. Le dessin m'a fait oublier que j'étais dans un shôjo presque autant que l'histoire. Et je l'aime beaucoup, ce trait de crayon.  

Ma plus grande crainte : que le second tome me plaise moins. J'ai affreusement peur de lire la suite. C'est un peu comme un château de carte où la moindre carte en plus ou en moins fait s'écrouler l'ensemble. Si un élément est enlevé de l'histoire, ça casse tout l'équilibre. Si les clichés shôjo reviennent, ça brise une harmonie que j'apprécie beaucoup. Je n'ai plus qu'à attendre le 7 décembre, autant avec impatience que crainte, pour avoir ma réponse.
Coup de cœur ! ♥

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