L'horloge de l'apocalypse de Lorris Murail

Prix : 15,00 €
Format : 14,0 x 22,5 cm
Nombre de pages : 336
Genre : Jeunesse Contemporaine
Édition : Pocket Jeunesse
ISBN : 978-2-266-27361-9
Numérique : Oui

Citation : « Des secousses ? Tu parles ! Mais elle va s'ouvrir en deux, la Terre, elle va tous nous avalez ! Je suis jeune, moi, vous comprenez. J'ai envie de vivre, j'ai envie d'aimer. Je n'en veux pas, de votre Terre pourrie.  »

Quatrième de couverture : En cavale malgré elle, Norma, dix-neuf ans, abandonne tout pour se cacher dans une tiny house au fin fond du désert d’Arizona. À sa charge, Liz, sa nièce de huit ans qu’elle doit protéger. Pour survivre, elle trouve un boulot de serveuse dans le diner du coin. Alors que Norma peine à s’acclimater à sa nouvelle vie et aux habitants agressifs de la région, elle découvre un mystérieux canal radio. Elle se met alors à écouter en boucle un certain OT, jeune animateur qui mêle blues, anti-trumpisme et prêches apocalyptiques sur le dérèglement climatique et la fin du monde… 

Un roman qui fait réfléchir sur les problèmes environnementaux, 
sur fond de tic-tac entêtant et angoissant.
  
Alors mon paragraphe d’introduction va être un poil long puisque j’en ai des choses à raconter sur ce roman ! Déjà, merci à Pocket Jeunesse de me l’avoir envoyé. Ce fut une découverte intéressante. Et ensuite, merci à mes trois compagnons de lectures, Hugo (enchanteurlittéraire), Cam (madameerrance), et Manon (manoubookstagram). Et oui, ce fut une GROSSE lecture commune ! A défaut d’avoir découvert le livre de l’année, j’ai rencontrer des personnes ma foi très agréables !

Pour le résumé, ça risque d’être compliqué. Comme la quatrième de couverture en dit très peu, je ne sais pas ce que je peux dire, ou ne pas dire. On va donc faire court mais efficace ! 

Nous allons découvrir dans ce roman Norma, jeune fille de 19 ans, qui va se retrouver perdue en plein désert avec sa nièce de 8 ans, Liz, sur les bras. Cachée au fin fond du désert de l’Arizona, Norma va faire la découverte d’une station radio, et surtout de son présentateur, qui va radicalement changer sa vie.

Je vous l’avais dis : simple et efficace ! Quoi de mieux ? Sinon, pour être sérieuse cinq minutes et vous parler de ce roman, nous avons ici une dénonciation écologique (je ne pense pas que cette expression signifie réellement quelque chose !). Oneway Ticket, le présentateur de la radio que Norma écoute, rabâche sans cesse les catastrophes écologiques et environnementales qui se passent partout sur la planète. Jusque là, rien de bien compliqué, mais je vais vous dire ce qui m’a déplu.

Le message écologique est entouré d’une fiction : l’histoire de Norma et Liz, perdues dans une tiny sans roue au fin fond de l’Arizona, et contraintes de vivre avec des hommes et femmes parfaitement exécrables. Norma va découvrir Radio 6, et tomber amoureuse du présentateur. Déjà là j’adhère pas : trop perché pour moi. Je n’ai trouvé cette fiction ni attendrissante, ni touchante, ni poignante, nada. Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, je dirais plutôt que je m’étais habituée à leurs présence dans le récit. Comme on s’habitue à l’araignée dans le coin de sa chambre. Ou à la chaussette sale au pied du lit. Bref, vous voyez l’idée !

Pour moi, même si la fiction jeunesse est un moyen d’interpeller le lecteur, cette histoire est bancale : pas de réelle profondeur, pas d’évolution significative, en bref, une histoire plate, de laquelle j’ai totalement décroché sur les trente dernières pages du roman. Avant la fin décousue (je dirais que les trente pages incriminées étaient sous LSD tellement j’ai rien compris !), j’accrochais quand même bien ! Sinon, j’aurais lâché le livre à même pas la moitié.

Et qu’est-ce qui ne m’a pas fait abandonner ma lecture ? Déjà l’écriture de l’auteur, qui est, il faut l’avouer, très fluide ! Je ne voyais pas les pages défiler, j’étais malgré moi happée dans ce monde à l’atmosphère sombre, voire glauque. Ne pas savoir où l’auteur voulait aller a été un moteur à ma lecture : comme je ne voyais pas où on allait, j’étais curieuse ! Et même si les trente pages finales m’ont complètement perdue, je ne regrette pas d’avoir découvert cet auteur.

Le message écologique véhiculé (j’aime bien ce mot, je ne sais pas pourquoi…) dans ce roman est selon moi le plus important : l’Homme pollue, l’Homme détruit, et est maintenant son plus grand danger. Je ne sais pas si je recommande ce livre. Cependant, si vous avez l’occasion de le lire (car je pense qu’il y aura bien quelqu’un pour vous le prêter), tentez le coup !

Ma note : 13/20

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